Barack Obama part avec un regret : les tensions avec Moscou

C‘était sa dernière conférence de presse à la Maison blanche. Deux jours avant l’investiture de Donald Trump, Barack Obama a répondu aux questions des journalistes, commençant par saluer leur travail, élément essentiel d’une démocratie.
D’abord interrogé sur les lanceurs d’alerte, il a estimé que “justice avait été rendue” dans l’affaire de Chelsea Manning. Le président américain a commué sa peine mardi alors que cette militaire devait purger 35 ans de prison pour avoir transmis des documents confidentiels au site WikiLeaks. “La peine qu’elle a reçue était très disproportionnée par rapport à celles d’autres lanceurs d’alerte”, a précisé Barack Obama.
Autre sujet, les relations avec la Russie. Le président sortant a déclaré qu’il est dans “l’intérêt de l’Amérique et du monde d’avoir des relations constructives avec la Russie”, expliquant que cette vision s’est heurtée à une “escalade du discours anti-américain” lorsque Vladimir Poutine est revenu à la présidence russe en 2012, menant à une relation Washington-Moscou plus “antagoniste” et “difficile”:
“La raison pour laquelle des sanctions ont été décidées contre la Russie est liée à ses actions en Ukraine, a déclaré Barack Obama, et c’est important pour les Etats-Unis de soutenir le principe que les grands pays n’envahissent et ne brutalisent pas les plus petits.”
Barack Obama quitte ses fonctions auréolé d’une cote de popularité flatteuse Selon le dernier sondage en date, 60% des Américains approuvent son action, son meilleur score depuis juin 2009. Et près de deux tiers des Américains (65%) estiment que sa présidence a été un succès.