Depuis lundi, 1100 détenus palestiniens ont cessé de s'alimenter.
A l’appel de Marouane Barghouthi, un chef palestinien condamné à perpétuité pour terrorisme, près de 1100 prisonniers palestiniens détenus en Israël ont entamé lundi une grève de la faim.
Ils réclament de meilleures conditions de détention mais mardi le ministre de la sécurité intérieure israélien a rejeté leur demande. Gilad Erdan a justifié sa décision au motif que les prisonniers étaient des assassins et des terroristes et qu’il n‘était pas question de négocier.
Manifestations à Gaza et en Cisjordanie en soutien aux prisonniers palestiniens en Israël qui ont entamé une grève de la faim #AFPpic.twitter.com/V6yL4LjqHi
— Agence France-Presse (@afpfr) 17 avril 2017
Lundi à Gaza, quelque mille-cinq-cent Palestiniens ont manifesté leur soutien aux prisonniers et à leur leader incarcédé depuis 2002.
A ce jour, 6500 Palestiniens dont 62 femmes et 300 mineurs sont actuellement en détention dans les prisons israéliennes.
En Israël, plus de 1 000 prisonniers palestiniens en grève de la faim https://t.co/49NulR1FtNpic.twitter.com/Hjqlv7aFNV
— la-croix.com (@LaCroix) 17 avril 2017
Selon une loi israélienne votée en 2015, l’administration pénitentiaire peut nourir de force des détenus en grève de la faim.
Avec Agences