"La France avance parfois sans bruit, mais toujours avec détermination et sang-froid : c’est ainsi que nous protégeons les nôtres", s'est félicité le président Macron.
Le gouvernement français a annoncé dimanche la libération d'un ressortissant franco-chilien qui était détenu depuis quatre mois par les autorités vénézuéliennes.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré sur X que Camilo Castro était en train d'être rapatrié en France.
"Détenu depuis 4 mois au Venezuela, il est désormais en sécurité, dans l'avion qui le ramène en France", a-t-il écrit. Le ministre a rendu hommage à la diplomatie française pour avoir obtenu sa libération et a remercié les "partenaires qui ont appuyé nos efforts."
"Pensées pour sa famille que j'ai informée de la nouvelle et qui le retrouvera dans quelques heures", a-t-il conclu.
Dans un autre message, publié quasi simultanément, le président français Emmanuel Macron a exprimé son soulagement que Camilo Castro soit libre.
"La France avance parfois sans bruit, mais toujours avec détermination et sang-froid : c’est ainsi que nous protégeons les nôtres", a déclaré le chef de l'État.
Camilo Castro, professeur de yoga de 41 ans, vivait en Colombie et a disparu en juin dernier après avoir traversé la frontière avec le Venezuela voisin dans l'espoir, selon Amnesty International, de faire un aller-retour rapide pour prolonger son visa colombien.
Un rassemblement avait été organisé fin septembre à Toulouse, dont il est originaire, pour demander la libération du Français.
D'autres citoyens européens sont à ce jour détenus au Venezuela. C'est le cas d'Alberto Trentini, l'un des quelque 15 Italiens qui se trouvent dans cette situation. Il avait été arrêté avec son chauffeur de taxi vénézuélien par les autorités de Caracas le 15 novembre 2024, alors qu'il se rendait dans l'État d'Apure pour une mission humanitaire.
D'après les informations de la presse italienne, l'employé de l'ONG Handicap International, souffre d'hypertension et a un accès limité aux soins. Il n'a pu contacter sa famille que trois fois.
Amnesty International dénonce cette arrestation comme arbitraire, s'inscrivant dans le cadre de la répression du Nicolás Maduro contre les prétendus "mercenaires étrangers", qui se seraient infiltrés sur le sol vénézuélien pour renverser le régime chaviste.