En Israël, c’est avec le plus grand scepticisme qu’ont été accueillies les déclarations du Hamas.
En Israël, c’est avec le plus grand scepticisme qu’ont été accueillies les déclarations du Hamas.
Lundi soir, le mouvement islamiste palestinien, par la voix de son chef Khaled Meschaal, a semblé adoucir ses positions.
*Le mouvement, considéré comme terroriste par les Européens et les Américains explique désormais que son conflit avec Israël n’est plus religieux mais “politique”. *
Le Hamas a surtout annoncé qu’il reconnaissait un Etat palestinien limité aux frontières de 1967.
“Le Hamas fait un pas en direction de la communauté internationale” https://t.co/rSwiI78yXSpic.twitter.com/UUqHJuPIeV
— L'Express (@LEXPRESS) 2 mai 2017
Même si le document publié lundi par le mouvement islamiste soutient toujours la “lutte armée” contre l’Etat hébreu, beaucoup de Palestiniens de Cisjordanie ont perçu un ton moins radical.
Mohammed Hosni, un habitant de Ramallah : “Dans les derniers discours de Khaled Meshaal en général, il a essayé d’ouvrir des canaux avec Israël et on dirait qu’il veut dire à Israël : ‘s’il vous plaît acceptez-nous’. Le Hamas n’avait pas ce genre de discours avant et d’une manière générale, le Hamas est devenu plus soft.”
Pour Ali Jarbawi, analyste politique, il s’agit d’une véritable inflexion diplomatique.
“Il y a des facteurs internes et externes qui ont conduit le Hamas à adoucir ses positions, à moderniser ses perspectives à devenir un parti impliqués dans les forums internationaux plutôt que dans les débats internes.”
Ces déclarations peuvent-elles faire baisser la tension dans la région ?
Ce changement de cap intervient en tous cas alors que Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne – et ennemi juré du Hamas – doit rencontrer mercredi Donald Trump.
Avec Agences