France : Macron a bien marché, comment va-t-il rouler ?

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Par Vincent Coste
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Peugeot, Renault ou Citroën, quel sera le choix d'Emmanuel Macron ?

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Le jour de sa victoire, Emmanuel Macron a traversé à pied l’esplanade du Louvre à Paris. Dimanche, pour la cérémonie d’investiture, comment le jeune président va-t-il parcourir l’avenue des Champs-Elysées ? Et surtout dans quelle voiture ? C’est la question que tous les Français se posent.

Dans l’histoire de la Ve République, les véhicules utilisés par les Présidents lors de la remontée des Champs-Elysées ont toujours été choisis avec soin. L’usage est d’utiliser une voiture décapotable pour se montrer à la foule.

Pour les marques françaises, s’associer à cette journée hautement symbolique est donc très importante pour exposer leur savoir-faire, surtout lorsqu’il s’agit d’une voiture sur-mesure. Et c’est bien sûr un formidable coup médiatique.

Sur le choix d’Emmanuel Macron, le secret est total. Mais si l’on se fie au véhicule qu’il a utilisé tout au long de sa campagne électorale, une Renault Espace, l’ancienne régie nationale a de fortes chances d’être l’heureuse élue. Une Espace, modifiée pour l’occasion, allongée et pourvue d’un grand toit ouvrant, ou une version limousine, également découvrable, de la grande berline Talisman ont la faveur des suffrages. A moins que celui qui fut en marche le reste pour remonter « la plus belle avenue du monde » comme l’avait fait Valéry Giscard d’Estaing en 1974.

Le groupe PSA à l’honneur

Dans l’histoire récente de la Ve République, seules des voitures du groupe PSA ont été utilisées à l’occasion de cette tradition.

François Mitterrand, le 21 mai 1981, a pris place à bord d’une Citroën SM bien spéciale. En « version civile », ce coupé sorti en 1970 était déjà révolutionnaire par sa carrosserie et sa motorisation Maserati. En 1971, le Président Pompidou passa commande auprès du carrossier Henri Chapron, déjà réputé pour sa fabuleuse DS décapotable, d’une version découvrable, rallongée et pourvue de quatre portes, au lieu des deux de la SM de base. Deux exemplaires seront livrés l’année suivante. C’est l’un d’entre eux que François Mitterrand a utilisé le jour de son investiture.

Jacques Chirac a remonté les Champs, toujours avec le même véhicule, le 17 mai 1995. C’est debout à bord de la « SM présidentielle » que l’ancien Premier ministre a parcouru les quelques kilomètres entre le palais de l’Elysée et l’Arc de Triomphe.

Nicolas Sarkozy, s’il n’utilisa pas la SM, resta fidèle au groupe PSA, mais cette fois en choisissant une Peugeot. Le véhicule retenu, le 16 mai 2007, était issu d’un modèle de grande série, la grande berline 607. Mais la voiture en question était bien différente : une limousine dotée d’un toit rétractable, à l’image d’une autre voiture de la marque de Sochaux, la 207 CC.

François Hollande, le 15 mai 2012, suivit la tradition républicaine dans des conditions un peu particulières, sous une pluie battante, ce qui peut être problématique lorsqu’on circule à bord d’une voiture découvrable. C’était une version allongée et pourvue d’un grand toit ouvrant de la toute récente Citroën DS5, sortie en 2011. Depuis, cette voiture s’est émancipée de Citroën, DS étant devenue une marque à part, la branche « luxueuse » du le groupe PSA.

La remontée des Champs-Elysées en vidéo :

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