Plus de 200 00 personnes ont manifesté samedi au Venezuela au cinquantième jour de la mobilisation contre le président chaviste Nicolas Maduro.
“Assassins !” scandent-ils, alors que les violences en marge des rassemblements et la répression ont fait au moins 47 morts depuis le 1er avril.
Rien qu‘à Caracas, ils étaient plus de 160 000.
“Ces cinquante jours ont été quasiment un massacre contre le peuple du Venezuela”, dénonce Henrique Capriles, le chef de file de l’opposition. “Aujourd’hui, au cinquantième jour, alors que la répression s’accentue, j’en appelle à plus de résistance et de lutte pour le Venezuela”, a-t-il scandé à la foule.
Les manifestants ont tenté d’atteindre le ministère de l’Intérieur, sous les tirs de grenades lacrymogènes des forces de l’ordre.
Le pouvoir accuse l’opposition de “terrorisme” et de vouloir provoquer d’un coup d’Etat.
L’opposition réclame des élections anticipées et rejette la décision du chef de l’Etat de convoquer une assemblée constituante.
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— sinverguenchon (@sinverguenchon) 20 mai 2017
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