Critiqué comme jamais, l'Alsacien fera une 21e saison à la tête des Gunners.
Arsene Wenger et Arsenal, ce n‘était pas gagné… Mais l’histoire d’amour continue. L’entraîneur français était sur la sellette, il a finalement été prolongé de deux ans par le club londonien qui a échoué à se qualifier pour la Ligue des Champions pour la première fois en 20 ans.
L’homme fort des Gunners préfère laisser de côté cette décevante cinquième place en championnat et retenir le positif : une victoire en Coupe d’Angleterre (FA cup) acquise le week-end dernier. Une maigre consolation pour des fans à bout de nerfs.
“Notre fin de saison peut être un bon tremplin pour aller chercher plus loin. Nous avons créé une dynamique très positive et nous voulons partir de cette dernière bonne note pour construire la saison prochaine“, assure le technicien français sur le site du club.
Arrivé aux commandes en 1996, Arsène Wenger fait partie intégrante du paysage. Mais à 67 ans, l’Alsacien est critiqué comme jamais. Certains fans allant jusqu’au boycott de l’Emirates Stadium après l’humiliation face au subie face Bayern Munich en Ligue des Champions. Il s’agissait de la septième élimination consécutive des Gunners en huitième de finale de C1.
Le dernier titre du “Boss” en Premier League remonte à 2004 : une éternité pour Arsenal, membre éminent du top 6 anglais.
Ce prolongement de contrat n’a pas fait l’unanimité dans la presse anglaise : “cette fois ça va se terminer dans les larmes“ pour le quotidien The Sun. “Wenger risque de perpétuer le même vieux cercle vicieux“, regrette The Guardian.
Pour mener à bien sa dernière mission, Wenger a promis des renforts “de première classe“ à l’intersaison.
The boss has outlined our summer transfer policy https://t.co/reLVOxtXgR
— Arsenal FC (@Arsenal) 31 mai 2017