La colère des centaines de manifestants écologistes en marge de l’ouverture du G7 de l’Environnement à Bologne. Défilant, je cite, “au nom du peuple pollué”, ils dénoncent la rhétorique qui se cache, selon eux derrière un sommet réunissant les grandes puissances globales. Une réunion de deux jours, deux semaines après le retrait américain de l’accord de Paris sur le réchauffement climatique.
Retrait qui ne doit pas influer sur les six autres puissances, d’après les participants. Les observateurs en doutent, mais par l’hôte du G7, le ministre italien de l’Environnement. “Le résultat, nous l’avons déjà obtenu puisque nous continuons à parler, à trouver des solutions et nous définissons certains objectifs, insiste Gian Luca Galletti. Je crois que les positions exprimées au départ resteront en l‘état, là-dessus il n’y a pas de doute, mais je pense aussi que nous avons fait un pas en avant dans le dialogue.”
Un dialogue en l’absence de l’Américain Scott Pruitt. Le patron controversé de l’Agence américaine de la Protection de l’Environnement a milité pour la sortie de son pays de l’accord de Paris.