Le retour des migrants inquiète Calais

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Par Euronews
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L’envie de passer en Grande-Bretagne est trop forte. A Calais, 500 à 600 migrants sont revenus, dans l’espoir de continuer leur voyage. En octobre les autorités avaient démantelé la Jungle, leur camp de fortune dans cette ville du nord de la France. Le retour des migrants exacerbe les tensions.

“ca a été dans le bon sens pendant un an, dit un habitant, mais les migrants reviennent un peu et les gens sont craintifs.”

“Sur du long terme, remarque un autre, il y a plus de prise en charge associative des humanitaires donc forcément la population est plus confrontée aux réfugiés donc forcément il y aura plus de rejet, au niveau de la police et de la prise en charge totale.”

A Calais, nuit et jour, les réfugiés sont chassés des bois, des parcs ou des terrains vagues où ils s’installent https://t.co/AuAA0Fa0sxpic.twitter.com/repiQx2IX9

— StreetPress (@streetpress) 13 juin 2017

Après une visite sur place lundi, le Défenseur des droits Jacques Toubon s’est inquiété d’atteintes aux droits “d’une exceptionnelle et inédite gravité” à Calais, où les pouvoirs publics empêchent toute réinstallation des migrants.

Une équipe du Défenseur des droits s’est rendue auprès des exilés à Calais. Nous vous détaillons la visite dans quelques instants… #thread

— Défenseur des droits (@Defenseurdroits) 14 juin 2017

Pas facile dans ce cas pour les bénévoles de les nourrir, c’est autorisé une fois par jour seulement.

Jacob Strauss est venu de Nottingham, en Angleterre, pour nourrir les migrants : “Nous devons trouver des endroits pour les rencontrer et les nourrir. Nous avons beaucoup de problèmes avec les autorités locales qui très clairement nous ont fait comprendre qu’elles ne voulaient pas qu’on utilise des espaces publics”.

En octobre, les autorités françaises ont démantelé la Jungle, à l’orée de la ville. Les 7000 à 10000 expulsés avaient été relocalisés ailleurs en France. Le nouveau gouvernement suit la ligne du précédent. empêcher que des jungles se reconstituent.

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