La France confirme son engagement sur une décrue du nucléaire

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Par Euronews
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Le ministre Nicolas Hulot a annoncé que la France pourrait fermer "jusqu'à 17 réacteurs"

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Pour tenir ses engagements, la France pourrait fermer jusqu‘à 17 réacteurs nucléaires. C’est ce qu’a annoncé le ministre de la Transition écologique. Il ne s’agit pas vraiment d’une surprise. La France, qui dépend à 76% du nucléaire pour son électricité, a promis sous François Hollande de descendre à 50% d’ici 2025. Sur les 58 réacteurs en activité, il va donc falloir en fermer environ un tiers. En première ligne, la plus vieille des centrales, celle de Fessenheim, la seule dont la fermeture est prévue mais à une date encore incertaine.

“A partir du moment où on a confirmé que la part du nucléaire sera dans la production d‘électricité de 50%, chacun peut comprendre que pour tenir cet objectif, on va fermer un certain nombre de réacteurs et pas un seul réacteur, qui d’ailleurs au passage n’a pas encore été fermé, a expliqué Nicolas Hulot sur RTL. Donc, laissez-moi planifier les choses. Ce sera peut-être jusqu‘à 17 réacteurs. Il faut qu’on regarde.”

La France est de loin le plus gros producteur d‘énergie nucléaire en Europe, et le deuxième au monde derrière les Etats-Unis. Mais son parc est vieillissant et prolonger la vie des centrales les plus anciennes nécessitera d‘énormes investissements alors que l’EPR de Flammanville, une centrale nouvelle génération, accumule les surcoûts et les retards.

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