L’étau se resserre autour de l'héritier Trump

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Par Euronews avec AFP
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Un lobbyiste russo-américain a confirmé vendredi à des médias américains avoir participé à la rencontre de juin 2016 entre le fils aîné et le gendre de Donald Trump et une avocate russe qu’ils croyaient en possession d’informations compromettantes sur Hillary Clinton. La présence au rendez-vous de cette personne, Rinat Akhmetshin, était jusqu‘à vendredi inconnue. M. Akhmetshin, dans un mail à l’AFP, a également nié être un ancien agent du contre-espionnage soviétique, comme l’ont rapporté certains médias, bien qu’il ait été soldat soviétique dans une unité de contre-espionnage. “Jamais travaillé pour un service de renseignement. Cette allégation est fausse et destinée à détourner l’attention de mon travail auprès du Congrès pour dénoncer la loi Magnitski”, a écrit M. Akhmetshin. Il a émigré aux Etats-Unis et obtenu la citoyenneté américaine en 2009, selon le Washington Post. Il travaille à Washington en tant que lobbyiste, comme en témoignent ses déclarations réglementaires auprès du Sénat et consultées par l’AFP. La loi américaine Magnitski, adoptée en 2012, sanctionne la Russie pour des violations aux droits de l’homme, à la grande fureur de Moscou.

Selon les déclarations à NBC de l’avocat de Donald Trump Jr., Alan Futerfas, le fils Trump ignorait tout du passé du lobbyiste, qu’il croyait être un ami d’Emin Agalarov, chanteur russe qui a servi d’intermédiaire, avec son agent Rob Goldstone, pour la rencontre. Donald Trump Jr., très proche de son père, a reconnu cette semaine avoir volontairement reçu Natalia Veselnitskaya dans l’espoir qu’elle lui transmette des informations du gouvernement russe sur Hillary Clinton. Mais l’avocate n’aurait finalement pas été en possession d’informations, et aurait surtout parlé de la loi Magnitski. Elle-même a réfuté tout lien avec le pouvoir russe. Selon M. Akhmetshin au Washington Post, Mme Veselnitskaya aurait toutefois apporté des documents relatifs, selon lui, à un fonds d’investissement américain ayant des liens avec la Russie et le Comité démocrate national (parti démocrate américain). Elle aurait laissé ces documents à la réunion, a affirmé le lobbyiste. La révélation de cette réunion a ébranlé le camp Trump qui martèle depuis des mois qu’il n’y a eu aucune tentative de coordination avec des Russes durant la campagne présidentielle américaine.

Avec AFP

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