Les partisans du candidat de l'opposition Raila Odinga contestent la victoire d'huru Kenyatta.
Les violences ont gagné le Kenya ce mercredi, lendemain de l‘élection présidentielle remportée d’après les premiers résultats par le président sortant Uhuru Kenyatta.
Dans plusieurs bidonvilles de la capitale Nairobi, des partisans du candidat de l’opposition Raila Odinga ont affronté la police toute la journée. On dénombre plusieurs morts.
Des émeutes ont été rapportées dans le comté de Tana River à l’est du Kenya, et à Kisii, au sud, ou plusieurs manifestants seraient aussi tombés sous les balles.
Dans la soirée, la commission électorale kényane a démenti avoir été piratée, comme l’affirme Raila Odinga. Elle a précisé que sur 97 % des suffrages dépouillés, Uhuru Kenyatta était en tête avec 54%, contre 44% pour son rival qui dénonce des résultats truqués.
The fraud Jubilee has perpetuated on Kenyans surpasses any level of voter theft in our country’s history. This time we caught them.
— Raila Odinga (@RailaOdinga) 9 août 2017
Les milliers d’observateurs sur place, comme l’ancien secrétaire d’Etat américain John Kerry, appellent les Kényans à la retenue. Ils craignent que se répète le scénario de 2007 : suite à la défaite de Raila Odinga, des émeutes avaient fait plus de 1 000 morts.
John Kerry conseille aux candidats d’attendre les résultats définitifs avant de les commenter #KenyaDecides –
— Elodie Cousin (@MlleCsn) 9 août 2017JCSteers</a> <a href="https://twitter.com/bastien_rnl">
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