La sénatrice Pauline Hanson a joué la provocation en arrivant au Parlement revêtue de la burqa
La cheffe du parti d’extrême droite australien “One Nation” voulait faire sensation. Objectif atteint. Occupant un siège de sénatrice, Pauline Hanson est entrée au Parlement revêtue de la burqa, avant de la retirer dans un geste théâtral et d’appeler à son interdiction.
“Je voudrais faire cette demande au nom du peuple australien, a-t-elle martelé, considérant qu’une large majorité des Australiens souhaitent que la burqa soit interdite.”
La réponse du chef de la majorité au Sénat – le sénateur George Brandis – aura été aussi cinglante.
“Sénatrice Hanson, non, nous n’allons pas interdire la burqa, a-t-il déclaré. Nous avons dans ce pays environ un demi-million d’Australiens de confession musulmane et la grande majorité d’entre eux sont respectueux de la loi. Or ridiculiser cette communauté, l’acculer dans un coin, se moquer de ses vêtements religieux est lamentable, et je vous demande de réfléchir à ce que vous venez de faire.”
L’Australie n’est pas le seul pays où la question fait débat. En Europe, plusieurs pays ont totalement ou partiellement interdit le port du voile intégral. La France a été la première, suivie par la Belgique, la Bulgarie, les Pays-Bas et l’Allemagne.
#Pauline#Hanson wears #burqa in #Australian#Senate while calling for #banhttps://t.co/VakkvyPL5f
— Toodles Johnson (@Toodlessss) 17 août 2017