Treize ans plus tôt, l'un des pires attentats de l'histoire du pays faisait 191 morts à Madrid.
Les drapeaux sont en berne sur la place Colomb de Madrid. Dans la capitale espagnole comme dans tout le pays, une minute de silence a été respectée ce vendredi midi en hommage aux victimes des attentats de la veille en Catalgone.
“La radicalisation est mondiale, personne n’est en sécurité nulle part. D’après ce que l’on dit, le principal foyer de radicalisation en Espagne se trouve en Catalogne, et c’est là que ca s’est passé“, dit Silvia Navarro, une habitante de Madrid. “Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi il n’y avait pas de barrières autour des Ramblas ?“
“Comme toute personne qui a une âme, je ressens ce qui s’est passé hier comme une terrible blessure. Pour tous ceux qui ont déjà vécu de près une attaque comme celle d’hier, cela fait remonter des souvenirs“ déplore Santiago Rodriguez sur les trottoirs de la capitale. “La seule chose que l’on peut ressentir, c’est de l’indignation, de l’injustice face aux personnes qui commettent ces actes“.
Treize ans plus tôt, Madrid était victime de l’un des pires attentats de l’histoire du pays. Le 11 mars 2014, 191 passagers de train ont été tués par les explosions quasi-simultannées de 10 bombes. A l‘époque, Daech n’existait pas. L’attentat avait été revendiqué par Al-Qaïda.