La guerre juridique est déclarée entre Barcelone et Madrid.
La crise est désormais clairement ouverte entre la Catalogne et Madrid.
Le parlement régional a validé ce mercredi la tenue d’un référendum d’autodétermination, en votant la loi prévoyant son organisation.
Le texte met également noir sur blanc la “souverainté du peuple catalan”, de quoi provoquer l’ire des autorités espagnoles.
La loi a été adoptée avec 72 voix et 11 abstentions. Les élus opposés au scrutin ont boycotté le vote, jugeant le référendum illégal.
A Madri, la vice-présidente du gouvernement espagnol n’a pas mâché ses mots.
“Le gouvernement espagnol et son président ont déjà lancé les procédures légales pour pouvoir répondre à cet acte de barbarie constitutionnelle et démocratique”, a déclaré Soraya Sáez de Santamaría.
Le gouvernement indépendantiste de Catalogne devrait désormais signer le décret convoquant le référendum le 1er octobre.
Le scrutin a été interdit par la Cour constitutionnelle, qui a averti les autorités catalanes qu’en cas de convocation de la consultation elles s’exposaient à des poursuites.
La chef en Catalogne de “Ciudadanos” principal parti d’opposition au président catalan Carles Puigdemont, Inès Arrimadas, a de son côté annoncé qu’elle allait promouvoir une motion de censure contre lui.
Avec AFP.