Pour la première fois, le Tour d'Italie va s'élancer en dehors des frontières de l'Europe, en l'occurrence d'Israël où auront lieu les trois premières étapes.
PUBLICITÉPour la première fois, le Giro, le Tour d’Italie, va s‘élancer en dehors des frontières de l’Europe, en l’occurrence d’Israël où auront lieu les trois premières étapes de l‘édition 2018, avec un départ à Jérusalem.
Ce choix fait polémique en raison des risques liés à la sécurité et des tensions entre Israéliens et Palestiniens.
Ivan Basso, le double-vainqueur de l‘épreuve, y voit contraire une opportunité :
“Le vélo permet de rassembler les peuples. Cela prendra tout son sens dans la ville la plus spirituelle au monde.”
Alberto Contador, vainqueur aussi à deux reprises du Giro, abonde dans ce sens :
“Aujourd’hui, on vit dans un monde un peu fou. Ce n’est pas lié à un pays en particulier, c’est partout. Et je suis sûr que chaque coureur sera heureux d‘être en Israël et qu’il ne pensera à rien d’autre qu’au vélo.”
Après le contre-la-montre de Jérusalem, qui passera vers le Parlement israélien et les murs historiques, le peloton fera escale à Haïfa, Tel Aviv ou Beer-Shev’a, avant de rejoindre l’Italie. Le Giro débutera le 4 mai.