Au Japon, la mort par surmenage est un phénomène répandu baptisé "karoshi". Un Japonais sur 5 risquerait de mourir au travail.
Un nouveau cas de “mort par excès de travail” a été révélé au Japon.
Un jeune homme de 23 ans s’est suicidé après avoir effectué plus de 200 heures supplémentaires en un mois, sur le chantier de construction de l’un des futurs stades olympiques de Tokyo 2020.
Au Japon, la mort par surmenage est un *phénomène répandu baptisé “karoshi”.*
Un Japonais sur 5 risquerait, en effet, de mourir au travail.
“Nous avons réaffirmé notre engagement à gérer correctement les heures de travail et la santé de nos employés, et à poursuivre la construction comme prévu. Nous avons discuté avec le maître d’oeuvre pour que tout soit fait en conformité avec la loi et il fait de son mieux pour y arriver”, a déclaré Tadashi Mochizuki, directeur du Japan Sport Council, qui supervise la construction du stade.
La révélation – début octobre – de la mort par épuisement d’une journaliste de la chaine de télévision NHK, en 2013, après 159 heures supplémentaires en un mois, avait remis au jour ce problème endémique au Japon.
Le pays – qui enregistre le plus fort taux de burn-out au monde – a limité cette année à 20, le nombre d’heures supplémentaires par semaine.
Les autorités mènent également des campagnes de sensibilisation pour inciter les employés à poser des jours de congés ou à se tourner vers le télétravail.
Cécile Mathy avec AFP et Reuters.