Les chances de retrouver des survivants sont presque nulles.
PUBLICITÉ“Nous avons obtenu des informations au sujet de l‘évènement anormal : court, violent, pas d’origine nucléaire, correspondant à une explosion“. Les quelques mots prononcés jeudi par le porte-parole de la Marine argentine a glacé le sang des proches des 44 marins, réunis dans la base navale de Mar del Plata, au sud de Buenos Aires.
Si une explosion est vraiment à l’origine de la disparition du sous-marin argentin San Juan mercredi dernier, il est quasiment impossible de retrouver des survivants.
Alors que les nombreux navires et avions mobilisés cherchent toujours à localiser le bâtiment au large de la Patagonie, la presse argentine dévoile les premières hypothèses. Notamment celle d’un court-circuit dans le bloc de batteries.
Le San Juan avait en effet signalé un problème de batterie avant sa dernière communication, il y a huit jours. Une avarie jugée pas suffisamment grave pour déclencher une procédure d’urgence.