L'Europe "complice" des abus contre les migrants en Libye

L'Europe "complice" des abus contre les migrants en Libye
Tous droits réservés 
Par Anne Devineaux
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Amnesty International accuse les gouvernements européens de "complicité" dans les trafics et mauvais traitements infligés aux migrants et réfugiés emprisonnés en Libye

PUBLICITÉ

Un rapport d'Amnesty International accable l'Europe, accusée de "complicité" dans les trafics et mauvais traitements dont les migrants sont victimes en Libye.

"un système sophistiqué d'abus et d'exploitations"

Selon l'organisation, les gouvernements européens soutiennent "un système sophistiqué d'abus et d'exploitation" de la part des garde-côtes libyens, des responsables des centres de détention et des trafiquants.

Matteo De Bellis est le co-auteur de ce rapport. "*Nous détaillons les violations des droits de l'homme qui affectent les réfugiés et les migrants en Libye. Nous parlons de détention arbitraire, de tortures et autres mauvais traitements, très souvent dans le but d'obtenir une rançon, et ce alors qu'ils sont détenus dans des centres gérés par le gouvernement", dit-il. *

"Les gouvernements européens ne sont pas seulement pleinement au courant de ces abus, mais (...) ils en sont complices"

"Nous décrivons aussi comment les gouvernements européens coopèrent avec les autorités libyennes, et comment cette coopération piège en fait les réfugiés et les migrants dans le pays, et les exposent à ces violations des droits humains", explique t-il.

Le seul souci des Européens est d'empêcher les migrants de traverser la Méditerranée dénonce Amnesty International. L'organisation les exhorte à faire pression sur la Libye pour mettre fin aux abus et favoriser des voies légales d’immigration.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

108 hommes et femmes refoulés en Libye

L'ONU cherche des places d'accueil pour 1 300 réfugiés "vulnérables" en Libye

Migrants en Libye : réactions au parlement européen