Les coquilles sont de retour sur les étals et la pêche s'annonce exceptionnelle cette année.
On l'achète en coquille, ou en noix pour la déguster crue ou poêlée : la Saint-Jacques, met incontournable des fêtes de fin d'année, a envahi les étals des poissonniers français. Et 2017 est une grande année.
Sur le littoral breton, qui représente près de la moitié de la production française, les pêcheurs à la coquille se frottent les mains. La pêche s'annonce exceptionnelle en 2017 : près de 4 fois supérieure à la moyenne des dernières année, grâce à un vent faible et un eau chaude au printemps dernier.
"C'est la fierté des pêcheurs de pêcher une coquille devant chez eux. Les restaurateurs en font de beaux produits, c'est gagnant-gagnant, Kemen à Kemen comme on dit en Breton", dit un pêcheur en déchargeant la pêche du jour sur le quai.
Un produit de luxe abordable : entre 4 et 8 euros le kilos, soit six coquilles, on peut se faire plaisir sans trop se ruiner. "Le client préfère la fraîche, à partir du mois d'octobre. très attendu pour le mois de décembre", confirme un poissonnier.
Pour les "coquillards" bretons, la Saint-Jacques est très rentable. La demande comme le prix restent élevés. Pas question pour autant de reprendre la mer. La pêche, dans la baie de Saint-Brieuc, est limitée à 45 minutes par jour.