Des manifestants ont tenté lundi soir de prendre d'assaut un poste de police à Qahdarijan dans la province d'Ispahan dans le centre de l'Iran. D'après les autorités, leur intention était d'y voler des armes. Six manifestants ont été abattus, portant à plus de vingt le nombres de personnes tuées depuis le début des manifestations le 28 décembre.
Dans sa première déclaration depuis le début des "événements", l'ayatollah Khamenei dénonce une entreprise de déstabilisation menée depuis l'étranger.
"Les ennemis de l'Iran ont employé divers moyens, argent, armes, politique, appareil de renseignement, pour créer des troubles dans la République islamique", a déclaré le Guide suprême.
A Washington, Donald Trump estime que les protestations montrent que "le temps du changement" est venu.
"Le peuple d'Iran agit finalement contre le régime iranien brutal et corrompu. Tout l'argent que le président Obama lui a bêtement donné est allé au terrorisme et dans leurs poches", a-t-il tweeté.
Les autorités ont déployé des forces de sécurité supplémentaires pour faire face au mouvement de contestation contre le gouvernement, qui ne paraît pas particulièrement structuré.
Les autorités accusent des "fauteurs de troubles" armés de s'infiltrer parmi les manifestants.
A Téhéran, 450 personnes ont été arrêtées depuis mardi.