En 2017, plus de 2,11 millions de voitures particulières ont été immatriculées, soit une hausse de 4,7%. La parti du diesel a encore baissé.
Le marché de l'automobile français se porte bien. C'est ce que montre les chiffres publiés cette semaine par le Comité des constructeurs français.
En 2017, plus de 2,11 millions de voitures particulières ont été immatriculées, soit une nette hausse de 4,7%
Autre enseignement : la confirmation du recul de la part du diesel.
Il a représenté moins de la moitié du marché l'an passé, contre près des trois-quart cinq ans plus tôt. En 2012, on vantait encore son avantage en matière d'émissions de CO2. Aujourd'hui, il subit les critiques contre les émissions de particules fines et d'oxyde d'azote, notamment depuis le scandale des moteurs truqués de Volkswagen.
La baisse du diesel touche toute l'Europe et devrait selon les experts se poursuivre dans un contexte de fiscalité moins favorable.
Les groupes automobiles eux sont forcés d'adapter leur outil industriel. Le défi : construire plus de moteurs essence et moins de diesel, avec en outre des normes européennes de CO2 plus contraignantes.
Il s'agit aussi anticiper l'essor de l'hybride et de l'électrique, qui n'ont toutefois représenté en 2017 que 5% du marché français.