Début des négociations de la dernière chance pour Merkel

Début des négociations de la dernière chance pour Merkel
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les conservateurs et sociaux-démocrates se donnent cinq jours pour décider s'ils formeront une nouvelle grande coalition.

PUBLICITÉ

Angela Merkel et Martin Schulz ont donné ce dimanche le coup d'envoi des discussions exploratoires entre les démocrates-chrétiens les sociaux-démocrates.

Le bloc conservateur CDU-CSU et le SPD se donnent cinq jours pour décider si ou ou non, ils formeront d'une nouvelle coalition pour gouverner l'Allemagne. La chancelière s'est dite "optimiste".

"Nous pensons que les tâches qui nous attendent, et pour lesquelles nous avons le mandat des électeurs, sont énormes, que ce soit les défis en matière d'affaires étrangère, les défis en matière de politique européenne, ou bien la politique nationale", a déclaré la chef de gouvernement.

Le SPD de Martin Schulz, qui a participé à la dernière grande coalition, avait décidé de refuser l'invitation des conservateurs après avoir subi une défaite historique lors des législatives de septembre dernier. Il a changé d'avis après l'échec de toutes les négociations entreprises par la CDU-CSU.

"Les Allemands ont le droit d'attendre de nous que les choses bougent rapidement (...) Cinq jours d'explorations, ça devra suffire pour décider si nous avons assez de choses en commun pour commencer des négociations de coalition. Comme vous le savez, cela sera décidé pendant le Congrès de notre parti", a rappelé Martin Schulz.

Mais il faudra aussi faire avec l'Union chrétienne sociale, la CSU alliée traditionnel d’Angela Merkel, qui souhaite que le gouvernement opère un virage à droite. Il s'est notamment dit en faveur d'un durcissement la politique migratoire et d'une augmentation du budget de la Défense, pour contrer la poussée de l'extrême droite dans son fief de Bavière.

Des propositions qui ne sont pas du goût des sociaux-démocrates, dont beaucoup rechignent à servir d'appoint. 

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Pays-Bas : l'extrême droite veut le pouvoir mais les négociations seront difficiles

Nouvelle-Zélande : le futur Premier ministre dévoile une coalition de compromis

Espagne : premier jour du nouveau gouvernement de Pedro Sanchez