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"Coalition des volontaires" : Paris annonce une nouvelle "plateforme" commune avec les États-Unis

La "coalition des volontaires" va mettre en place une "plateforme" pour centraliser les discussions avec les États-Unis sur les garanties de sécurité à l'Ukraine.
La "coalition des volontaires" va mettre en place une "plateforme" pour centraliser les discussions avec les États-Unis sur les garanties de sécurité à l'Ukraine. Tous droits réservés  AP Photo/Alex Brandon
Tous droits réservés AP Photo/Alex Brandon
Par Vincent Reynier & Euronews
Publié le Mis à jour
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Cette plateforme aura pour but de consolider le travail de la coalition avec les États-Unis afin d'obtenir une "paix sûre et durable, cohérente avec la charte des Nations unies" pour l'Ukraine, indique l'Élysée.

La "coalition des volontaires" va mettre en place une "plateforme" pour centraliser les discussions avec les États-Unis sur les garanties de sécurité à l'Ukraine, a annoncé mardi l''Élysée.

Cette plateforme vise à "consolider le travail [de la coalition] avec les États-Unis" afin d'obtenir une "paix sûre et durable, cohérente avec la charte des Nations unies" pour l'Ukraine, a déclaré un conseiller de la présidence à la presse, dont Euronews.

L'Élysée a confirmé que le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a rejoint pour la première fois, mardi, une réunion avec les membres de la coalition.

Un déploiement en "soutien" de l'armée ukrainienne pour décourager toute nouvelle attaque russe

Sous l'égide des chefs d'état-major français et britannique, les 35 membres de la "coalition des volontaires", principalement européens, envisagent le déploiement de troupes européennes en Ukraine pour assurer le respect d'un éventuel cessez-le-feu entre Kyiv et Moscou.

L'Élysée a indiqué que le déploiement serait effectué "sur terre, dans les airs et en mer" pour apporter un "soutien" à l'armée ukrainienne, notamment par le biais de formations et d'entraînements. Il ne s'agit en aucun cas, a précisé la présidence, de déployer des troupes "de combat".

La nature des garanties de sécurité fournies par les États-Unis sera déterminée via cette nouvelle plateforme, ajoute l'Élysée, qui indique que tout reste conditionné à une volonté russe de conclure un cessez-le-feu, qui ne semble pas à l'ordre du jour.

Cette annonce intervient alors que les discussions se poursuivent entre les Ukrainiens, les Américains et les Européens sur le plan de paix en 28 points proposé par Washington, qui a déjà été amendé lors d'une réunion dimanche à Genève.

L'un des principaux points d'achoppement concerne les avoirs russes gelés en Europe, que la Commission européenne souhaite utiliser pour effectuer un "prêt de réparation" de 140 milliards d'euros à l'Ukraine.

L'Élysée a confirmé que ce projet serait soumis au Conseil européen en décembre, disant avoir "bon espoir que cette conversation aboutira". De son côté, le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a déclaré que la question des avoirs russes gelés revenait entièrement à l'Europe.

Trump parle d'"énormes progrès" et envoie son émissaire à Moscou

Quant au président américain, Donald Trump, il s'est dit, mardi, confiant que les États-Unis étaient "très proches" de conclure un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

"Mon équipe a fait d'énormes progrès pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine", s'est-il félicité sur Truth Social, ajoutant qu'il ne restait "plus que quelques points de désaccord".

Le chef de la Maison Blanche a annoncé que son émissaire Steve Witkoff rencontrera Poutine à Moscou, "dans l'espoir de finaliser" l'accord.

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