Le Président égyptien briguera un second mandat d'ici deux mois.
En Egypte, le général al-Sissi brigue un second mandat présidentiel. Ce vendredi, le chef de l'Etat a déclaré qu'il se portait candidat en vue des élections du mois de mars.
Un scrutin qui devrait lui permettre de rester à la tête du pays, malgré une popularité écornée par sa politique d'austérité et une répression sévère.
"Je présente au prochain président ce qui a été réalisé pendant les quatre dernières années", a déclaré le chef de l'Etat égyptien Abdel Fattah al-Sissi, lors d'une conférence au Caire. "Un prochain président que vous choisirez de votre plein gré lors des prochaines élections présidentielles, qui seront, je l'appelle de mes vœux, un modèle de liberté et de transparence, caractérisé par l' égalité des chances entre les candidats".
Ce discours ne convainc guère l'opposition, qui juge ce scrutin gagné d'avance pour l'actuel dirigeant égyptien.
Pour l'instant, l'avocat et militant des droits de l'homme Khaled Ali fait figure de principal adversaire, mais les poursuites judiciaires dont il fait l'objet pourraient marquer un coup d'arrêt à sa campagne. D'autres candidats potentiels ont jeté l'éponge ces dernières semaines. Ces derniers mois, les attentats de groupuscules djihadistes se sont multipliés. L'état d'urgence a été instauré en avril dernier.