Armes chimiques en Syrie : la Russie "responsable"

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Par Euronews
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Rex Tillerson était à Paris au lendemain d'une nouvelle attaque chimique présumée dans la Goutha orientale.

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Vingt-neuf pays, dont les Etats-Unis et la France, ont lancé un plan pour punir les auteurs d'attaques à l'arme chimique. Les ministres des Affaires étrangères des Etats signataires étaient à Paris ce mardi, au lendemain d'une nouvelle attaque chimique présumée en Syrie.

L'attaque, qui a visé une enclave rebelle, est imputée au régime syrien de Bachar al Assad. Mais pour le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, son allié russe est tout aussi coupable.

"Hier encore, plus de vingt civils, la plupart des enfants, ont été victimes de ce qui semble être une attaque au gaz chlorique. Les attaques récentes en Goutha orientale font craindre que le régime syrien de Bachar al Assad continue à utiliser des armes chimiques contre son propre peuple. Peu importe qui a mené ces attaques, la Russie porte la responsabilité des victimes de la Ghouta orientale, et des innombrables autres Syriens ciblés par des armes chimiques depuis qu'elle s'est engagée en Syrie".

Rex Tillerson a appelé la Russie à "au moins s'abstenir" lors des prochaines résolutions de l'ONU au sujet des armes chimiques en Syrie. Selon lui, Moscou a "trahi la convention sur les armes chimiques et la résolution du Conseil de sécurité 2218".

En octobre et novembre dernier à l'ONU, Moscou avait opposé son veto à deux reprises à la poursuite de l’enquête sur les armes chimiques en Syrie et au renouvellement du mandat des observateurs internationaux, que la Russie juge partiaux. 

La France, qui estime qu'au moins 130 attaques chimiques ont été commises en Syrie ces cinq dernières années, vient de geler des avoirs de 25 entreprises et individus soupçonnés d'approvisionner le CERS, le laboratoire syrien en charge des programmes chimiques.

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