J-1 avant le second tour à Chypre

J-1 avant le second tour à Chypre
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le président sortant et conservateur Nicos Anastasiades est opposé au généticien soutenu par les communistes Stavros Malas.

PUBLICITÉ

Le sortant et conservateur Nicos Anastasiades, ou le généticien Stavros Malas soutenu par les communistes d'AKEL : qui sera le prochain président de Chypre ? Le deuxième tour serré a lieu se dimanche, mais le suspense ne tient pas tout le monde en haleine.

Au premier tour la semaine passée, l'abstention a atteint 28 %. Pire, le seul débat télévisé n’avait réalisé que 9 % de part d’audience. Une partie de la population est déçue par les échecs du processus de réunification et les difficultés économiques qui perdurent. Un jeune sur quatre est sans emploi.

"Je n'ai pas vraiment suivi la campagne électorale parce que le plus important à mes yeux, c'est de regarder ce qu'ont fait les politiciens ces cinq dernières années, pas ce qu'ils ont dit et fait ces trois derniers mois pour gagner quelques voix", se justifie un homme au micro d'Euronews.

Pourtant, avec une croissance à 3,6 % en 2017, on peut dire que le pays a repris des couleurs depuis sa quasi-faillite; en 2013 en plein gouffre financier, l'Europe lui prêtait 10 milliards d'euros en échange d'une rigueur draconienne.

"L'économie est un sujet qui nous a fait réfléchir, ainsi que les discours des deux candidats sur l'avenir de Chypre. Nous avons appris certaines choses qui n'avaient jamais été dites au sujet de l'économie et de la réunification", assure une femme.

"Il y a beaucoup de gens qui sont au chômage, où bien qui travaillent pour 500 où 600 euros par mois. Mais on ne peut pas vivre avec ça, c'est dur vous savez..." peste un vieil homme. 

La République de Chypre, membre de l'Union européenne, n'exerce son autorité que sur les deux-tiers sud, le reste étant géré par la République turque de Chypre du Nord (RTCN), reconnue uniquement par la Turquie.

Marios Ioannou, euronews : 

"L'économie a été le principal sujet de discussions pendant cette période électorale, entre les candidats mais aussi entre les citoyens. Pour la première fois, l'unification de Chypre n'a dominé ni la campagne, ni les débats". 

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Présidentielle : Chypre à l'heure du choix

Gaza : le couloir humanitaire maritime, un "cap crucial" selon le Président de Chypre

A Chypre, des magasins d'étrangers cibles de la colère des anti-immigration