Le procès de Salah Abdeslam et Sofien Ayari, accusés d'avoir participé à une fusillade avec des policiers en mars 2016, a repris sous haute sécurité et en l'absence du principal accusé
Le procès Abdeslam pour une fusillade en 2016 avec des policiers a repris ce jeudi sous haute sécurité et en l'absence du principal accusé. Le seul membre encore en vie des commandos jihadistes de novembre 2015 avait fait savoir qu'il ne souhaitait plus comparaître lors de la première journée d'audience lundi.
"Le procès se poursuit sous haute surveillance. Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été mises en place dans le palais de justice de Bruxelles. Des parties civiles nous ont signifié être soulagées que le procès se tienne comme prévu", nous précise notre envoyé spécial, Aïssa Boukanoun.
Avant l'audience, l'avocat de Salah Abdeslam, Me Sven Mary, n'a pas fait de commentaire. Il a juste précisé qu'il continuerait, malgré son absence à représenter son client.
Ce jeudi matin, les parties civiles ont ironisé sur l'"opportunisme" d'un "homme fatigué, resté dans son lit".
Le coprévenu d'Abdeslam, Sofien Ayari, complice de sa fuite, se retrouve donc seul face au tribunal.
Le parquet fédéral a requis une peine de 20 ans de prison, avec 13 ans de sûreté pour les deux prévenus. A l'issue de cette journée le jugement devrait être mis en délibéré pour plusieurs semaines.