Trump nie toute relation avec l'actrice pornographique Stormy Daniels

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Par Euronews
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Dans un improbable imbroglio juridique, l'actrice dit être en droit de rendre public leur relation, tandis que les proches du président estime qu'elle est tenue au silence.

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Moment surréaliste à la Maison-Blanche. Face aux journalistes la porte-parole de Donald Trump est obligée de commenter les rumeurs sur la vie sexuelle de son patron. Stormy Daniels, ex-actrice pornographique connue aux Etats-Unis, veut révéler la vérité sur sa relation avec Donald Trump. 

Elle prétend n'être tenu par aucune obligation contractuelle. Mais selon la Maison-Blanche, il existe bien un document l'empêchant de tout rendre public.

"J'ai eu des discussions avec le président à ce sujet. Et comme je l'ai déjà souligné précédemment, ce cas a déjà été réglé par un arbitrage, et nous n'avons pas connaissance d'un paiement de la part du président. Il nie toutes ces accusations", a expliqué aux journalistes Sarah Sanders.

M. Avenatti, l'avocat de Mme Sanders, a fait mercredi matin la tournée des émissions matinales américaines pour expliquer la décision de sa cliente, âgée de 38 ans.

Elle "veut que le public sache la vérité" sur cette "liaison consentie", a-t-il affirmé sur CBS, alors que la clause de confidentialité et l'argent versé étaient "une tentative de lui faire garder le silence".

"Je pense qu'il est temps pour elle de raconter son histoire pour que le public puisse décider qui dit la vérité", a-t-il ajouté sur ABC.

Selon des documents accompagnant la plainte, l'accord devait être signé par Mme Clifford et M. Trump, sous les pseudonymes de Peggy Peterson et David Dennison. Mais seule apparait le paraphe de Mme Clifford sous les initiales "PP".

Trump dément avoir eu connaissance d'un accord financer pour faire taire l'actrice, un accord qui aurait eu lieu un peu avant le début de la campagne pour les présidentielles.

Pour M. Avenatti, "l'idée même qu'un avocat engage ce genre de négociations sans mettre au courant son client et passe ce genre d'accord est ridicule".

Reste à savoir si les Américains ont vraiment envie d'être mis au courant de ce que l'ancien magnat de l'immobilier et l'actrice pornographique faisait de leurs soirées il y a plus de dix ans.

Avec AFP

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