La présidente va dévoiler ensuite le nouveau nom de son parti qui tente de redorer son image.
Ce n'est pas une surprise, car elle était la seule candidate : Marine Le Pen a été réélue présidente du Front national, présidente d'un parti qui va changer de nom. Elle doit proposer une nouvelle appellation lors du discours de clôture d'un "congrès de la refondation", qui se tient ce week-end à Lille.
52 % des adhérents se seraient prononcés en faveur d'un changement de nom pour le parti, conformément aux souhaits de Marine Le Pen. Objectif de l'opération, poursuivre la dédiabolisation entamée depuis que la dirigeante a remplacé son très controversé père.
Pourtant en matière de controverse, la présidente n'a pas hésité à inviter en guest-star l'ancien conseiller de Donald Trump, Steve Bannon. Il est l'incarnation de la droite américaine la plus dure. Largement applaudi, celui qui est régulièrement soupçonné d'accointances avec les suprémacistes blancs a ensuite fait huer les médias, selon lui aux ordres de l'"establishment".