Des milliers de personnes se sont à nouveau rassemblées à Bratislava, trois semaines après l'assassinat d'un journaliste d'investigation. La démission du Premier ministre n'a pas apaisé la colère.
Des milliers de personnes se sont à nouveau réunies dans les rues de Bratislava et d'autres villes de Slovaquie pour réclamer des élections anticipées.
"La Slovaquie est sur une mauvaise pente", pour "Une Slovaquie honnête pour nos enfants", ont notamment scandé les manifestants.
À l'origine du mouvement, l'assassinat il y a trois semaines du journaliste d'investigation Jan Kuciak et de sa compagne.
Il enquêtait sur des soupçons de corruption au plus niveau de l'Etat, notamment sur d'éventuels liens entre le gouvernement et la mafia calabraise.
Ces manifestations, les plus importantes depuis la chute du communisme, ont entraîné la démission ce jeudi du Premier ministre Robert Fico, remplacé par son vice-Premier ministre qui doit former un nouveau gouvernement.
Des changements en trompe-l'œil pour les manifestants, qui ne semblent pas avoir l'intention de baisser les bras.