Ankara, Moscou et Téhéran pour un cessez-le-feu "durable"

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Par Euronews
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Les dirigeants des trois pays se sont retrouvés en Turquie pour évoquer l'avenir de la Syrie.

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La paix en Syrie sans l'occident : mercredi, les présidents russe, iranien et turc ont déclaré lors d'un sommet à Ankara vouloir parvenir à un "cessez-le-feu durable" en Syrie. Même si leurs intérêts restent très divergents, Ankara, Moscou et Téhéran apparaissent comme les grands vainqueurs sur le terrain alors que Washington envisage de retirer ses troupes dans la région.

Recep Tayyip Erdogan, président turc : "Le maintien de l'intégrité territoriale de la Syrie dépend de l'égale mise à distance de toutes les organisations terroristes. Il est très important que toutes les organisations terroristes, qui représentent une menace non seulement pour la Syrie et la Turquie, mais aussi pour tous les pays voisins et même pour l'ensemble de la région, soient exclues sans exception".

Vladimir Poutine, président russe : "Tout le monde dit qu'il est nécessaire de participer à l'aide humanitaire, mais très peu le font, à l'exception de la Turquie, de l'Iran et de la Russie. Nous voyons de petites livraisons d'aide humanitaire de la part de l'ONU, mais cela ne suffit résolument pas, et ce qui est sûr, c'est que tout le monde doit se joindre au travail commun pour restaurer l'économie et l'infrastructure de la Syrie".

Grâce au soutien de Moscou et de Téhéran, le régime de Bachar Al Assad a réussi à reprendre plus de la moitié de son territoire après sept ans de conflit et plus de 350.000 morts.

Mais le sort de la province rebelle d'Idleb (nord-ouest de la Syrie) pourrait mettre la coopération entre Ankara, Moscou et Téhéran à l'épreuve. Cette région, qui est actuellement dominée par les jihadistes de l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, est une "zone de désescalade" dans laquelle la Turquie a établi plusieurs postes d'observation. "Les tensions russo-turques vont émerger à nouveau lorsque la coalition prorégime se concentrera à nouveau sur la province d'Idleb", anticipe Elizabeth Teoman, analyste à l'Institute for study of war (ISW).

Avec AFP

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