Bruno Le Maire évoque un "impact limité" sur certains secteurs d'activité.
Les grèves qui touchent la SNCF et Air France commencent à avoir un impact sur certains secteurs de l'économie et en particulier sur l'hôtellerie, du tourisme et, logiquement, les transports.
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire estime que les grèves de 1995 s'étaient traduites par un recul de 0,2% points de croissance et qu'il est encore trop tôt pour évaluer quel sera le coût des mouvements sociaux en cours aujourd'hui.
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie : "Oui, les mouvements sociaux ont un impact sur la croissance. Cet impact est limité, on ne peut pas le mesurer aujourd'hui, mais on voit déjà dans certains secteurs d'activité, dans les réservations d'hôtellerie, dans les transports, dans la présence de touristes, que ça commence à avoir un impact. C'est pour cela que le plus tôt nous pourrons en sortir, le mieux ce sera."
Le patron de la SNCF Guillaume Pepy estime à 100 000 millions d'euros le coût des deux premières phases de la grève dans son entreprise alors qu'Air France évalue à 24 millions les pertes quotidiennes engendrées par chaque journée d'arrêt de travail.
Le secteur de l'hôtellerie enregistre de son côté une baisse du taux d'occupation de l'ordre de 10% et craint un net recul de l'activité au mois de mai.