Les Européens multiplient les tractations et ne cachent pas leur inquiétude face à un éventuel retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien.
C’est une semaine décisive pour les diplomaties européennes, alors que Donald Trump doit décider samedi s'il retire ou non les États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien.
Les Européens multiplient les efforts pour convaincre la Maison-Blanche et ne cachent pas leur inquiétude face à un éventuel retrait américain :
"Nous ouvririons la boîte de Pandore. Il pourrait y avoir une guerre", a déclaré Emmanuel Macron dans les colonnes du magazine allemand der Spiegel. Et le président français d'ajouter : "Mais je ne crois pas que Donald Trump veuille la guerre."
L'Iran, de son côté, a averti que les États-Unis regretteraient "comme jamais" leur éventuel retrait du texte, tout en restant vague sur ses intentions. Une reprise de ses activités nucléaires, à un rythme élevé, figure parmi les hypothèses.
Le régime de Téhéran refuse de renégocier les termes de l'accord signé en 2015, par lequel il s'est engagé à restreindre son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions.
Principaux points de crispation : ses missiles balistiques ou son rôle au Moyen-Orient, très critiqué par le président Trump, qui avait promis de déchirer l'accord sur le nucléaire iranien.
Avec AFP