Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

Roman Polanski menace de poursuivre l'Académie des Oscars

Roman Polanski menace de poursuivre l'Académie des Oscars
Tous droits réservés 
Par AFP, APTN
Publié le Mis à jour
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article : Copy to clipboard Lien copié

Le réalisateur de 84 ans veut être entendu par ses pairs, après avoir qualifié le mouvement #MeToo d'"hystérie collective".

PUBLICITÉ

Loin de faire profil-bas, Roman Polanski qui vient de qualifier le mouvement MeToo d'"hystérie collective" et d'"hypocrisie" dans la version polonaise de Newsweek, menace de poursuivre l'Académie des Oscars qui a voté son exclusion la semaine dernière. Le réalisateur de 84 ans affirme que cette décision est illégale et demande à être entendu équitablement. La procédure en vigueur veut qu'il y ait une audience préalable à l'expulsion assure son avocat. Ce dernier ajoute que le metteur en scène oscarisé de "Rosemary's Baby" a "reconnu sa responsabilité morale et légale" dans l'agression sexuelle en 1977 contre Samantha Geimer, mineur à l'époque.

Celle-ci a d'ailleurs estimé que la décision de l'Académie était "une mesure laide et cruelle qui sert les apparences".

Le conseil des gouverneurs de l'Académie comprend des personnalités parmi les plus puissantes d'Hollywood comme Steven Spielberg et Tom Hanks. Ils ont voté la semaine dernière pour expulser Polanski et le comédien déchu Bill Cosby, condamné pour agression sexuelle. 

Une décision qui se veut conforme au nouveau code de conduite adopté par le cinéma américain dans la foulée de l'affaire Harvey Weinstein, le producteur accusé de harcèlement, agression sexuelle ou viol par une centaine de femmes.

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

Les nominés des prix du cinéma européen 2018

Polanski accueilli par des femmes en colère à Paris

Roman Polanski ne peut toujours pas retourner aux Etats-Unis