Mark Zuckerberg devant les Européens : "les excuses ne suffisent pas"

Mark Zuckerberg devant les Européens : "les excuses ne suffisent pas"
Par Euronews avec AFP, Reuters, APTN
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Les parlementaires européens déçus et frustrés de l'audition du PDG de Facebook. Mark Zuckerberg est reçu aujourd'hui par Emmanuel Macron.

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"Comment voulez-vous qu'on se souvienne de vous ? Comme l'un des géants d'internet ou comme un génie raté ayant créé un monstre numérique qui détruit nos démocraties", c'est ainsi que Mark Zuckerberg a été interpellé hier lors de son audition devant les chefs de groupes politiques du Parlement européen.

Le PDG de Facebook avait commencé par présenter ses excuses aux Européens pour avoir permis aux Fake News de proliférer sur sa plateforme et aux millions d'utilisateurs de son réseau social dont les données ont été pillées par la firme Cambridge Analytica :

"Nous n'avons pas pris la mesure de notre responsabilité, c'était une erreur et j'en suis désolé."

Mais être désolé n'est pas suffisant pour les Européens, quelques heures avant l'entrée en vigueur d'une législation visant à mieux protéger les données personnelles des Européens, l'une des plus avancées dans ce domaine.

"Une certaine régulation est inévitable, et l'important est de bien faire les choses et de veiller à ce que nous ayons des cadres réglementaires qui aident à protéger les gens."

Comme devant les parlementaires américains, il s'est donc dit prêt à accepter un minimum de régulation, et a promis de s'y conformer, sans plus de détails.

Les Européens étaient dans l'ensemble déçus et frustrés par son intervention, et l'ont fait savoir, dénonçant la toute puissance du réseau social :

"Je pense qu'il est temps de discuter du monopole de Facebook, parce que c'est trop de pouvoir concentré en une seule main" , l'a interpellé le député conservateur Manfred Weber.

Aujourd'hui, Mark Zuckerberg et bien d'autres PDG de grandes entreprises de haute technologie sont attendus à l'Elysée où le chef de l'État français organise un sommet "TechforGood" pour inviter ces firmes, je cite, à mettre leur puissance au services des biens communs que sont l'éducation, la santé,...

Emmanuel Macron, champion des Start-up, a récemment déclaré à un magazine américain : Google ou Facebook deviennent trop grands pour être gouvernés et devraient donc être démantelés...

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