La Norvège ne veut pas de ses ressortissants djihadistes

La Norvège ne veut pas de ses ressortissants djihadistes
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Par Maxime Biosse DuplanTV2 Norvège
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Que faire des citoyens de l'Union Européenne qui se sont engagés dans le djihadisme en Syrie ou en Irak ? Le débat agite aujourd'hui de nombreux pays européens, en France bien-sûr, mais aussi en Norvège, dont une centaine de ressortissants sont allés combattre auprès de Daech.

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Que faire des citoyens de l'Union Européenne qui se sont engagés dans le djihadisme en Syrie ou en Irak ? Le débat agite aujourd'hui de nombreux pays européens, en France bien-sûr, mais aussi en Norvège, dont une centaine de ressortissants sont allés combattre auprès de Daech. La plupart ont été tués, certains sont revenus en Norvège, une trentaine sont toujours là-bas.

Au moins une femme et son bébé, qui ont fui Daech, se trouvent aujourd'hui dans le camp de Rojava, dans le nord de la Syrie.

Siham Kario est la porte-parole de ce camp : "C'est un poids très lourd pour les autorités locales d'avoir ces combattants ici. Nous ne savons pas comment les traiter. Nous voulons que chaque pays vienne ici chercher ses soldats de l'EI, femmes et enfants compris".

Mais la Norvège a une position très dure vis à vis de ses ressortissants combattants de Daech.

"Les citoyens norvégiens qui voyagent dans des pays comme celui-ci prennent une responsabilité et un risque énorme, déclare Mikkel Wara, ministre norvégien de la Justice, et ils ne peuvent pas compter sur l'aide de la Norvège. S'ils reviennent en Norvège, c'est ainsi : si ils font partie de l'Etat Islamique ou d'une autre organisation terroriste, ils doivent se préparer à être l'objet d'enquêtes et de poursuites".

Quatorze Norvégiens, hommes et femmes, font actuellement selon la police norvégienne l'objet d'un mandat d'arrêt.

Il y a trois mois, le parlement norvégien a adopté la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux condamnés pour terrorisme. 

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