Traditionnelle séance télévisée de questions-réponses à Vladimir Poutine et une nouvelle rhétorique du Président russe : les taxes américaines imposées à l'Europe sur l'acier s'apparentent à des sanctions auxquelles les Européens n'avaient jamais pensé avoir à faire face.
Traditionnelle séance télévisée de questions-réponses à Vladimir Poutine et une nouvelle rhétorique du Président russe : les taxes américaines imposées à l'Europe sur l'acier s'apparentent à des sanctions auxquelles les Européens n'avaient jamais pensé avoir à faire face.
Vladimir Poutine, comme souvent, se pose en victime de Washington : "Les accusations sans fin qui sont faites créent une raison d'appliquer des mesures de contrainte, parce qu'ils voient la Russie comme une menace, ils voient que la Russie devient concurrentielle. Il me semble que c'est une mauvaise politique, car il n'y a besoin de contraindre personne, y compris la Russie, mais de construire une coopération significative".
Le Président russe a assuré avoir prévenu l'Europe d'un risque de telles mesures américaines unilatérales mais que personne à l'époque n'avait voulu l'écouter.
Autres déclarations : une troisième guerre mondiale serait la fin de la civilisation, et la Russie qui a interféré dans l'élection américaine, c'est une vaste "blague".
