La justice européenne a confirmé mardi que la cheffe de l'extrême droite française Marine Le Pen devait rembourser près de 300.000 euros réclamés par le Parlement européen, en raison de l'emploi douteux d'une assistante parlementaire quand elle était eurodéputée.
Marine Le Pen va devoir rembourser près de 300.000 euros réclamés par le Parlement européen, en raison de l'emploi douteux de Catherine Griset, une assistante parlementaire quand elle était eurodéputée.
La justice européenne a débouté la présidente du Rassemblement national qui demandait l'annulation d'une décision de recouvrement de cette somme prise par le Parlement européen fin 2016. Marine Le Pen "n'a pas été en mesure de démontrer que son assistante assurait des tâches effectives pour elle.
La justice avait déjà rejeté l'année dernière la demande en référé de Marine Le Pen de suspendre les retenues sur son salaire d'eurodéputée. Elle dispose désormais de deux mois pour demander un éventuel pourvoi devant la Cour de justice européenne.