Les incendies qui ont ravagé la côte orientale de l'Attique en Grèce ont causé la mort d'au moins 91 personnes. Un rescapé témoigne.
Les incendies qui ont ravagé la côte orientale de l'Attique en Grèce ont fait au moins 91 victimes.
Certains habitants ont été brûlés vifs dans leurs voitures en tentant de fuir, d'autant qu'un embouteillage s'était formé sur la petite route côtière. D'autres ont cherché à gagner la mer mais ont été arrêtés par la falaise qui borde les lieux à certains endroits.
Konstantinos Gkikas a eu plus de chance. Cet habitant de Neos Voutzas témoigne. "J'ai vu des chatons. J'ai ouvert la porte, j'en ai attrapé deux et je les ai mis à l'intérieur. Quand j'ai voulu atteindre celui qui marchait de l'autre côté, le vent a fait claquer la porte et je me suis retrouvé enfermé dehors. J'ai alors vu le feu qui était tout proche et j'ai décidé de filmer. A ce moment-là, j'ai voulu ouvrir la porte mais je n'avais pas les clés. J'avais juste les clés pour pouvoir rentrer par la porte qui se trouve sur le côté en passant par le garage. J'ai continué à filmer et j'ai senti la chaleur qui arrivait. J'ai descendu les escaliers parce que la chaleur arrivait. J'avais vraiment très chaud. Une fois que j'étais au niveau de la porte j'ai continué à filmer encore. J'ai alors vu le feu qui arrivait aussi de ce côté-là. Pendant que je filmais, je pouvais sentir la chaleur qui arrivait de partout."
Après l'incendie, Konstantinos Gkikas a pris conscience de l'étendue des dégâts : "C'est vraiment l'horreur. Je n'arrive pas à croire qu'il a fallu toute une vie pour construire ça et qu'en dix minutes à peine, il ne reste plus rien. C'est incroyable... En dix minutes seulement..."
Le gouvernement privilégierait la piste criminelle. Mais selon le quotidien Kathimerini, un premier rapport d'enquête opterait plutôt pour la piste d'une négligence criminelle, avec un feu allumé par un habitant de la zone pour brûler feuilles et branches mortes.
Avec agence