Venezuela : manifestation pour la libération d'un député de l'opposition

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Par AFP
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Des centaines de personnes ont manifesté samedi à Caracas pour demander la libération du député de l'opposition vénézuélienne Juan Requesens accusé d'avoir participé au récent "attentat" qui aurait visé le président Nicolas Maduro, a constaté l'AFP.

"Juan, ta lutte est notre lutte !", ont notamment scandé les quelque 300 manifestants parmi lesquels la soeur du parlementaire arrêté mardi, Rafaela Requesens, et son père, Gregorio Requesens.

Des députés de l'opposition, majoritaire au Parlement, étaient également présents à ce rassemblement organisé par la Plateforme de l'unité démocratique (MUD), la principale coalition d'opposition.

Juan Requesens, du parti Primero Justicia (la justice d'abord), fondé par Julio Borges (l'ex-président du Parlement, qui vit en exil en Colombie), a été arrêté par des membres de la police secrète vénézuélienne.

Ses proches ont affirmé que ni eux-mêmes ni ses avocats n'avaient pu depuis le voir : "mon fils a disparu", a dénoncé son père.

Vendredi Juan Requesens a été déféré devant la justice, mais son audition a été reportée à lundi.

Ce député de 29 ans s'est vu retirer son immunité parlementaire par l'Assemblée constituante, une institution toute puissante aux ordres du camp présidentiel et qui s'est emparée des prérogatives du Parlement, la seule institution contrôlée par l'opposition.

Dans une vidéo tournée par les autorités qui l'ont rendue publique vendredi, Juan Requesens a admis sa participation à l'"attentat" à l'aide de drones chargés d'explosifs dont le chef de l'Etat socialiste dit avoir été victime le 4 août dernier.

L'opposition estime que Juan Requesens a été menacé et drogué avant de témoigner.

Les 14 pays du Groupe de Lima qui comprend l'Argentine, le Brésil, la Colombie et le Mexique ont mis samedi en garde M. Maduro contre la répression des opposants après l'attentat présumé du 4 août.

Le Groupe de Lima exhorte dans un communiqué le président vénézuélien à "abandonner toute tentative de manipulation après l'incident survenu le 4 août afin de réprimer la dissidence politique".

Le Groupe exige également une "enquête indépendante, exhaustive et transparente" sur les évènements du 4 août.

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