Les conditions d'accueil se durcissent pour les migrants Vénézuéliens

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Par Euronews
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L'ONU estime qu'ils sont 2,3 millions à avoir fui depuis le début de la crise au Venezuela

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Les conditions d'accueil se durcissent pour les migrants vénézuéliens toujours plus nombreux à quitter leur pays. L’Équateur leur réclame désormais un passeport et des heurts ont éclaté au Brésil.

Depuis samedi, la carte d’identité ne suffit plus pour ceux qui fuient la crise économique et le régime de Nicolas Maduro. Un passeport leur est désormais demandé. Un sésame dont beaucoup, partis en catastrophe, ne disposent pas.

Endry Useche, un migrant vénézuélien sans passeport, explique : "Je me sens un peu impuissant en vérité car je suis arrivé ici avec l'espoir de pouvoir travailler et avoir une nouvelle vie, et ils nous ferment les portes en nous réclamant des passeports et des documents. C’est vraiment très dur pour beaucoup d’entre nous parce qu’on ne les a pas et c’est impossible de les faire depuis ici."

"État d'urgence migratoire"

Quito a déclaré l’état d’urgence migratoire après avoir accueilli quotidiennement plus de 4 000 Vénézuéliens depuis quelques semaines. L’ONU estime qu’ils sont en tout 550 000 à s’être réfugiés en Équateur depuis le début de l’année. Le Pérou a annoncé qu’une mesure similaire serait mise en place dans les prochains jours.

Un passeport coûte jusqu’à 200 dollars au Venezuela et il faut attendre jusqu’à deux ans pour qu’il soit expédié.

Dans le nord du Brésil, autre lieu de fuite pour les Vénézuéliens, cette présence nombreuse attise les tensions avec les habitants. Des heurts entre locaux et migrants ont éclaté samedi dans la ville-frontière de Pacaraima. Face au danger, certains d’entre eux ont préféré repasser au moins temporairement du côté vénézuélien de la frontière.

Cette semaine, le Haut-Commissariat à l’ONU pour les réfugiés a indiqué que 2,3 millions de Vénézuéliens ont fui le pays depuis le début de la crise économique et l’hyperinflation qui sévissent dans ce pays.

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