La Commission européenne ferme face aux menaces migratoires de l’Italie

La Commission européenne ferme face aux menaces migratoires de l’Italie
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Par Grégoire Lory
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Le gouvernement italien s’en prend une nouvelle fois à la politique migratoire de l’UE. Rome menace de suspendre sa participation au budget européen sans une solution face à l’arrivée des demandeurs d’asile.

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La Commission européenne ne compte pas céder à l'ultimatum lancé par l'Italie. Le vice-président du Conseil italien, Luigi Di Maio, menace de ne plus payer la contribution annuelle de son pays au budget européen si les Etats membres ne parviennent pas à s'entendre sur la répartition des migrants bloqués à bord du Diciotti dans un port italien. Le porte-parole de la Commission, Alexander Winterstein, souligne qu’en "Europe les menaces ne servent à rien, elles ne mènent nulle part. Le seul moyen de résoudre le problème en Europe c’est de travailler ensemble de manière constructive et de bonne volonté".

L’institution a invité ce vendredi des représentants de 12 Etats membres pour évoquer la politique migratoire européenne. Cette réunion n'a pas pour objectif de répondre aux attaques italiennes mais de trouver des réponses à plus long terme. Le sort réservé aux migrants secourus en mer a provoqué de vives tensions en particulier entre Malte et l'Italie. L’eurodéputé maltais Alfred Sant regrette le fait qu’à "chaque fois nous avons un tas de solutions techniques qui paraissent bien sur le papier mais sans volonté politique et sans vision politique pour mettre en œuvre quelque chose de réellement efficace". Dans ce contexte le secrétaire d'Etat belge chargé de l'Asile et de la Migration, le nationaliste flamand Theo Francken, a déjà prévenu qu'il ne souhaitait pas accueillir de migrants bloqués sur le Diciotti.

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