Ligue 1: Dijon continue d'étonner et plonge Nice dans la crise

Ligue 1: Dijon continue d'étonner et plonge Nice dans la crise
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Grâce à sa démonstration (4-0) à Nice, Dijon a remporté sa troisième victoire de la saison en L1 et rejoint le Paris SG en tête du classement, plongeant par la même occasion les Aiglons de Patrick Vieira, apathiques, dans le doute après seulement trois matches.

Que les débuts en Ligue 1 sont compliqués pour Vieira. Pour son retour en France, l'ex-entraîneur du New York City FC n'a toujours pas goûté à la victoire. En deux rencontres à domicile (contre Reims et Dijon), son équipe n'a pas marqué le moindre but.

Contre Dijon, à l'image de Myziane Maolida ou de Pierre Lees-Melou, elle s'est montré très fébrile devant les cages adverses. Mais bien pire, elle a surtout baissé les bras dès le premier but encaissé (67). La crise couve déjà sur la Côte d'Azur.

C'est tout le contraire en Bourgogne. La formation d'Olivier D'all'Oglio, très joueuse, mais aussi solidaire et capable de faire le dos rond dans les moments délicats, a détruit mentalement son adversaire.

Et l'on a découvert une jolie pépite en la personne du virevoltant Jules Keita, 20 ans, auteur d'un doublé et d'une passe décisive après son entrée en jeu dans la dernière demi-heure.

Dijon tient tête au PSG, rien que cela, avec la même différence de but (+7), et n'est devancé par le champion sortant qu'au nombre de buts marqués (9 contre 8).

Un scénario pourtant difficile à imaginer en début de rencontre...

La rencontre débutait sur un bon rythme. Les deux formations, à connotation offensive, cherchaient à aller de l'avant. A ce jeu de tentative de déstabilisation adverse, les Niçois étaient les premiers à l’œuvre. Saint-Maximin, recentré et aux prises de balle toujours aussi déroutantes, débordait et centrait pour Maolida, dont l'intelligente remise de la tête était dégagée par Lautoa (9).

La réplique bourguignonne survenait également à la suite d'un centre en retrait. La reprise de Sliti était détournée en corner par Tameze (14).

- Keita étincelant -

Progressivement cependant, les hommes de Vieira prenaient le dessus. Mais, comme face à Reims lors de la première journée, l'incapacité chronique à cadrer une frappe allait être radicale. A la suite d'un centre en retrait de Maolida, Lees-Melou, seul à six mètres, déchirait complétement sa reprise (33). Puis une tête de Maolida à la suite d'un centre de Boscagli passait encore à côté (38).

Alors, comme souvent, un contre adverse peut être assassin. Et à la toute dernière minute avant la pause, une tête du petit Sammaritano obligeait Cardinale à une belle parade (45).

Cela constituait la seule tentative cadrée de la première mi-temps. Mais les Aiglons semblaient revenir de la pause avec un surplus de motivation.

Tameze cadrait un premier essai (47). Une tête de Maolida tapait ensuite la base du poteau droit de Runarsson (52). Nice poussait. Lees-Melou (56 et 63) et Dante (59) s'essayaient encore. Sans réussite.

La sanction tombait imparablement. Le coup-franc, généreusement accordé par M. Delajod pour une faute sur l'excellent entrant Keita, enfantait une combinaison dijonnaise au cours de laquelle le Marocain Aguerd reprenait victorieusement un centre de Loiodice (0-1, 67).

Nice lâchait alors. Et successivement, Haddadi, servi par Keita, (2-0, 83), puis Keita, par deux fois dans une défense absente (3-0, 86, 4-0, 90+1), détruisaient une équipe de Nice en perdition...

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Tour de France 2020 : attention ça va grimper !

Chants homophobes dans les stades : nouvelle interruption lors du match Nice-Marseille

Lucien Favre quitte Nice pour Dortmund