L'extrême-droite suédoise veut brouiller le jeu lors des législatives

L'extrême-droite suédoise veut brouiller le jeu lors des législatives
Par Euronews
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Sept millions et demi d'électeurs sont appelés dimanche 9 septembre 2018 à renouveler leurs 349 députés. Créditée de 16 à 25% des voix dans les sondages, l'extrême-droite espère bouleverser le paysage politique, au détriment des Sociaux-démocrates et des conservateurs.

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Les élections législatives en Suède, dimanche 9 septembre 2018, devraient donner lieu à une poussée spectaculaire de l'extrême-droite, comme dans d'autres pays de l'Union européenne (UE). Huit partis sont en lice et une très grande incertitude pèse sur l'issue du scrutin.

Les sondages créditent le parti des Démocrates de Suède (SD), formation nationaliste, de 16 à près de 25% des voix. Si cette fourchette se confirme, il aurait un rôle d'arbitre de ce scrutin.

"La Suède a besoin de respirer, explique son chef, Jimmie Åkesson, à longueur de discours. Nous avons besoin d'une politique restrictive et responsable en matière d'immigration. Et vous savez quoi ? Il n'y a qu'une seule option pour une immigration responsable en Suède."

En l'occurrence, il prône la fermeture des frontières, une idée de plus en plus populaire dans le pays. Mais, pour ce candidat du parti des Sociaux-démocrates (SAP) actuellement au pouvoir, Mohamed Nuur, "une Suède sans immigrés ne serait pas une solution d'avenir pour le pays, mais un retour vers le passé. Il dit que les immigrés ne sont pas les bienvenus ici, mais la Suède est respectée dans le monde entier pour sa tradition d'accueil, poursuit-il. Les immigrés ont construit ce pays."

Sept millions et demi d'électeurs sont appelés aux urnes pour désigner leurs 349 députés. Les observateurs politiques prédisent des jours voire des semaines de tractations entre les différentes formations pour tenter de trouver une majorité susceptible de gouverner le pays. Les deux partis jusqu'ici dominants de la scène politique suédoise, SAP et Modérés (conservateurs), sont en danger. Ils pourraient, ensemble, ne pas dépasser 40% des suffrages.

Video editor • Olivier Schneid

Sources additionnelles • AFP

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