"Nous voulons des coquelicots" : pour l'interdiction des pesticides

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Par Euronews
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Un appel de 100 activistes et citoyens est publié aujourd'hui dans le numéro "spécial pesticides" de Charlie Hebdo.

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"Nous voulons des Coquelicots". C'est le titre de l'appel lancé dans le numéro spécial pesticides de Charlie Hebdo, paru aujourd'hui, deux semaines après la démission de Nicolas Hulot. Les signataires entendent envisagent de faire vivre le mouvement dans la durée.

En Une, un bébé qui nage au milieu des bidons de substances chimiques dans le ventre de sa mère, supplie pour qu'on le laisse fasse sortir. L'hebdomadaire satirique français consacre ce mercredi ses pages aux pesticides de synthèse et à un appel de 100 activistes et citoyens qui, réclament l'interdiction totale de cette "tragédie pour la santé". 

"Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée", poursuit le texte, qui se conclut ainsi : "Non, nous ne voulons plus. A aucun prix. Nous exigeons protection. Nous exigeons de nos gouvernants l'interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Assez de discours, des actes"

Le chef de ce "mouvement des Coquelicots" est Fabrice Nicolino, spécialiste environnement de Charlie Hebdo et rescapé de l'attentat de janvier 2015. "On ne veut plus des discussions sur la dangerosité des pesticides, ça a épuisé une génération et ça ne sert à rien. Une société démocratique a le droit de dire ce qu'elle veut ou ne veut plus", déclare-t-il à l'AFP.

Des Coquelicocardes en guise de ralliement

Très apprécié des abeilles, le coquelicot se fait, comme elle, de plus en plus rare dans les campagnes françaises. Aussi jolie qu'invasive, la petite fleur rouge est terrassée par l'agrochimie, notamment dans les champs de blé.

Dans l'espoir d'inverser la tendance par le bas, une pétition en ligne a aussi vu le jour. Le journal espère réunir cinq million de signatures. Des cocardes de tissu en forme de coquelicot devrait prochainement être distribuées, en guise de ralliement. 

Pour l'occasion, la rédaction du journal s'est livrée à des tests en laboratoire. Résultat : entre 35 et 50 pesticides différents ont été retrouvés sur chaque journaliste.

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