Les volleyeurs français ont immédiatement tourné leurs esprits vers le choc déjà crucial de jeudi contre le Brésil, après avoir idéalement lancé leur Mondial par une victoire sur la Chine, 3 à 0 (25-20, 25-21, 25-17), mercredi à Roussé (Bulgarie).
Étant donné la formule du tournoi, une victoire sur les Brésiliens, champions olympiques, permettraient aux Français de voir loin en direction de la phase finale, prévue à Turin dans deux semaines.
"C'est presque déjà décisif! A chaque fois ce sont de grands matchs contre eux", a dit l'attaquant Earvin Ngapeth au micro de la chaîne L'Equipe.
La première bonne nouvelle a justement été la présence sur le terrain, dès le début du match, de la star des Bleus, qui s'était blessée aux abdominaux pendant la préparation.
L'attaquant-réceptionneur a joué presque deux sets, sans forcer. "Ce n'était pas prévu à la base, donc je suis content. J'en ai besoin car je n'ai pas beaucoup joué ces derniers temps. Je n'ai pas ressenti de douleur, c'est très positif", a-t-il dit.
Un peu tendus, les Français ont laissé quelques points d'avance aux Chinois en tout début de match avant de prendre l'ascendant grâce à un volley très propre. Service avec Kevin Le Roux, réception avec Jenia Grebennikov, attaque avec Stephen Boyer et Kévin Tillie, l'un des deux Français qui jouaient dans le championnat de Chine cette saison (avec Julien Lyneel), tout a bien fonctionné pour cette entrée en matière.
Les Bleus se méfiaient pourtant des Chinois, qui les avaient battus en juin en Ligue des nations (3-2). "La Chine n'est pas une équipe faible, c'est nous qui avons bien joué. On a étouffé leur jeu", a commenté le sélectionneur Laurent Tillie.
Cette génération qui a fait de la France une puissance mondiale avec ses victoires en Ligue mondiale (2015, 2017) et à l'Euro (2015) rêve de monter pour la première fois sur le podium du Championnat du monde. L'unique médaille française, en bronze, date de 2002.