Rugby Championship: Erasmus sous pression à Wellington

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Nommé en mars, le sélectionneur sud-africain Rassie Erasmus sera déjà sous forte pression samedi (9H35) à Wellington où son équipe, battue deux fois de suite, défiera une Nouvelle-Zélande proche d'un 3e sacre consécutif en Rugby Championship et qui n'a jamais été aussi sûre d'elle.

En cas de 4e succès bonifié en autant de journées, les hégémoniques All Blacks seraient déjà titrés: avec 20 points, ils ne pourraient plus être rejoints ni par les Springboks (6), ni par l'Australie (4) et l'Argentine (4) qui s'affronteront un peu plus tard (12H00) à Gold Coast.

Malgré la domination écrasante des doubles champions du monde en titre, Steve Hansen, leur très perfectionniste manager, ne dévie pas d'une ligne de conduite humble, feinte ou non: "raisonnablement heureux" des trois victoires bonifiées, il demande à ses hommes "d'être dans l'état d'esprit d'un outsider" face aux Springboks.

"Le dernier (match entre les deux nations) aurait pu tourner différemment", a-t-il déclaré en référence au succès étriqué (25-24) obtenu au Cap en 2017. "Ils devraient probablement être considérés comme favoris, je trouve (...) Ils perdent très rarement deux fois de suite, encore moins trois fois de suite", a ajouté Hansen.

- "Contretemps"? -

Une inversion des rôles qui n'a pas forcément plu à son homologue Erasmus: "En fait, il nous met un peu plus de pression pour ne pas perdre une 3e fois d'affilée", a réagi le coach des Springboks, nommé en mars après le limogeage de son prédécesseur Allister Coetzee et qui se retrouve déjà en difficulté après les défaites en Argentine (34-21) et en Australie (23-18).

Le président de la Fédération l'a bien assuré de son soutien, mais d'une drôle de manière: "le fait que Rassie Erasmus soit l'entraîneur des Springboks ne dépend pas d'une victoire ou d'une défaite" samedi, a déclaré Mark Alexander, qualifiant les deux revers de "contretemps".

"Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose quand ils commencent à dire ce genre de choses", a répondu Erasmus, dont le bilan est à l'équilibre (3 succès, 3 revers) après 6 tests.

"Pour moi, la chose la plus importante, c'est que le processus soit sur les rails et que le rugby sud-africain trouve des solutions", a ajouté l'ancien flanker, chargé de trouver un délicat équilibre entre noirs et blancs au sein de son effectif. "Si le coût à payer est que je m'en aille ou que certains joueurs s'en aillent, alors c'est comme ça."

Programme samedi

(09H35 françaises) Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud à Wellington

(12H00 françaises) Australie - Argentine à Gold Coast

Classement: Pts J G N P Bp Bc Bonus

1. Nouvelle-Zélande 15 3 3 0 0 124 49 3

2. Afrique du Sud 6 3 1 0 2 71 76 2

3. Argentine 4 3 1 0 2 77 99 0

4. Australie 4 3 1 0 2 48 96 0

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