Le maire de Londres lance une offensive contre le Brexit

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Par Olivier Schneid
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Le maire de Londres, Sadiq Khan, a demandé, dimanche 16 septembre 2018, au gouvernement d'organiser un vote sur l'accord qui résultera des négociations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne (UE) sur le Brexit. Voire sur le maintien du pays dans l'UE.

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Le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, veut que la population britannique soit consultée sur l'accord - ou l'absence d'accord - qui résultera des discussions en cours sur la sortie du Royaume-Uni (RU) de l'Union européenne (UE). "Les gens doivent avoir le dernier mot", a estimé, dimanche 16 septembre 2018, cet adversaire acharné du Brexit. Il réclame aussi qu'un maintien dans l'UE soit proposé à la population.

"Malheureusement, le gouvernement nous a conduits dans des négociations qui vont, soit aboutir à un mauvais accord, peut-être même une sortie de l'UE sans même connaître l'avenir de notre relation avec elle, soit de n'avoir aucun accord. Ces ceux options seraient profondément dommageables pour Londres et pour le pays. Alors, ce que je dis au gouvernement, pour la première fois, c'est que les Britanniques devraient avoir leur mot à dire sur l'issue des négociations. Y compris sur le fait de rester dans l'UE."

La Première ministre britannique, Theresa May, lui a opposé une fin de non-recevoir. En proie à des dissensions internes, son parti conservateur devrait en revanche, sur un tel sujet, faire bloc face à cette initiative travailliste. "J'ai trouvé à la fois intéressant et troublant cette volonté de remettre en cause un vote que nous avons eu il y a deux ans et demi, a riposté le secrétaire d'Etat à l'environnement, Michael Gove. Or, le peuple s'est clairement prononcé : 17,4 millions d'électeurs ont voté pour sortir de l'UE. Sadiq Khan nous demande donc de stopper tout le processus, de nous faire sombrer dans un chaos. Je pense que ce serait une profonde erreur."

Le Brexit doit intervenir au plus tard le 29 mars 2019. Le RU et l'UE espèrent trouver un accord d'ici à début novembre 2018. Cet accord devra être approuvé par les Parlements de tous les Etats membres ainsi que par le Parlement européen.

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