En visite à Madrid, Michel Barnier a soutenu l'Espagne, qui négocie avec Londres sur la question de Gibraltar
Les négociations se poursuivent au pas de charge entre l'Union européenne et Londres sur ce que sera leur relation après le Brexit. Un dossier à tiroirs multiples, parmi eux la question de Gibraltar. En visite en Espagne, le négociateur en chef de l'Union européenne a dit son soutien au gouvernement de Madrid qui veut profiter du Brexit pour introduire un chapitre sur ce territoire britannique au sud de l'Espagne. Madrid veut notamment des garanties sur l'avenir des Espagnols qui y travaillent et sur la lutte contre l'évasion fiscale.
Michel Barnier a soutenu cette démarche dans un tweet, se félicitant des négociations entre l'Espagne et le Royaume-Uni sur Gibraltar, " qui doivent conclure aussi vite que possible ", a-t-il ajouté.
Theresa May, quant à elle, lutte toujours contre les vents contraires dans son propre pays, les partisans d'un Brexit radical, sans accord, lui menant la vie dure.
" Nous voulons assurer l'obtention d'un bon accord avec l'Union européen, un accord qui soit bon pour les Britanniques, où qu'ils vivent au Royaume-Uni, a-t-elle répété dans une interview à la BBC. C'est cela qui est important pour nous, et c'est ce sur quoi je me concentre. C'est l'avenir des gens au Royaume-Uni qui importe. "
Même si son gouvernement parvient à un accord avec Bruxelles, la Première ministre britannique n'est pas assurée qu'il soit approuvé au parlement. Elle n'y dispose que d'une courte majorité, et son parti conservateur est très divisé sur la question. Le divorce d'avec l'UE est censé être prononcé en mars prochain.